Catalogue OAI du consortium CAHIER

Des Périers, Bonaventure

Nouvelles récréations et joyeux devis, Lyon, 1561

1561
2009
Université François-Rabelais
Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)
Centre d'Etudes Supérieures de la Renaissance (CESR)
Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 (CC BY-NC-SA 4.0). 2014

PREMIERE NOVVELLENOUVELLE En forme de Preambule. — Des trois folz, Caillette, Triboullet, & Polite. — Du chantre, bassecontre de Saint Hilaire de Poitiers, qui accompara les chanoines à leurs potages. — Du Bassecontre de Reims, Chantre, Picard, & mai- stre es arts. — De trois soeurs nouuellesnouvelles espouses, qui respondirent chacune vnun bon mot à leur mary la premiere nuict de leurs nopces. — Du mary de Picardie, qui retira sa femme de l’amour, pour vneune remonstrance qu’il luy fit en la presence des parens d’elle. — Du Normand allant à Romme, qui fit prouisionprovision de Latin pour porter au Saint Pere, & comment il s’en ayda. — Du procureur qui fit venir vneuneieunejeune garse du village pour s’en seruirservir: & de son clerc qui la luy essaya. — De celuy qui acheuaacheva l’oreille de l’enfant à la femmfemme de son voisin. — De Fouquet, qui fit accroire au procureur en Cha- stellet son maistre que le bon homme estoit sourd: & au bon homme que le procureur l’estoit: & com ment le procureur se vengea de Fouquet. — D’vnun docteur en Decret qu’vnun beuf blessa si fort, qu’il ne sauoitsavoit en quelle iambejambe c’estoit. — Comparaison des Alquemistes à la bonne femme qui portoit vneune potee de laict au marché. — Du Roy Salomon, qui fit la pierre philosophale: & la cause pourquoy les Alquemistes ne viennent au dessus de leurs intentions. — De l’aduocatadvocat qui parloit Latin à sa chambriere: & du clerc qui estoit le truchement. — Du Cardinal de Luxembourg, & de la bonne fem- me qui vouloit faire son filz prestre, qui n’auoitavoit point de tesmoings: & comment ledit Cardinal le nomma Philippot. — De l’enfant de Parisnouuellementnouvellement marié: & de Beaufort qui trouuatrouva vnun subtil moyen de iouyrjouyr de sa femme, nonobstant la soigneuse garde de dame Pernette. — De l’aduocatadvocat en Parlement, qui fit abbatre sa barbe pour la pareille: & du disner qu’il donna à ses amis. — De Gillet le menuzier, comment il se vengea du leurierlevrier qui luy venoit manger son disner. — Du sauetiersavetierBlondeau, qui ne fut onq en sa vie me- lancholié que deux fois: & comment il y pourueutpourveut: & de son Epitaphe. — Des trois freres qui cuiderent estre penduz pour leur Latin. — Du ieunejeune filz qui fit valloir le beau Latin que son Curé luy auoitavoit monstré. — D’vnun prestre qui ne disoit autre mot que IesusJesus en son EuangileEvangile. — De maistre Pierre Faifeu, qui eut des botes qui ne luy cousterent rien. Et des Copieux de la Flesche en AniouAnjou. — De maistre Arnaud qui emmena la hacquenee d’vnun Ita- lien en Lorraine, & la rendit au bout de neuf mois. — Du Conseillier, & de son palefrenier qui luy rendit sa mule vieille en guise d’vneune ieunejeune. — Des Copieux de la Fleche en AniouAnjou, comment ilz furent trompez par Piquet au moyen d’vneune lamproye. — De l’asne vmbrageuxumbrageux, qui auoitavoit peur quand on ostoit le bonnet: & de Saint chelault & Croisé qui chausserent les chausses l’vnun de l’autre. — Du PreuostPrevostCoquillaire malade des yeux: auquel les medecins faisoyent accroire qu’il voyait. — Des finesses & actes memorables d’vnun regnard qui estoit au Bailly de Maine la Iuhes. — De maistre IeanJean du Pontalais, comment il la bailla bonne au barbier d’estuuesestuves, qui faisoit le brauebrave. — De madame la Fourriere, qui logea le gentilhomme au large. — Du gentilhomme qui auoitavoit couru la poste: & du coq qui ne pouuoitpouvoit chaucher. — Du Curé de Brou, & des bons tours qu’il faisoit en Son viuantvivant. — Du mesme Curé & de sa chambriere: & de sa lexiuelexive qu’il lauoit: & comment il traicta son EuesqueEvesque & ses cheuauxchevaux, & tout son train. — Du mesme Curé, & de la carpe qu’il achepta pour son disner — Du mesme Curé qui excommunia tous ceux qui estoyent dedans vnun trou. — De Teiran, qui estant sus sa mule, ne paroissoit point par dessus l’arson de la selle. — Du docteur qui blasmoit les danses: & de la dame qui les soustenoit, & des raisons alleguees d’vneune part & d’autre. — De l’Escossois, & de sa femme qui estoit vnun peu trop habile au maniement. — Du prestre, & du masson qui se confessoit à luy. — Du gentihomme qui crioit la nuict apres ses oyseaux: & du charretier qui fouetoit ses cheuauxchevaux. — De la bonne femme vefuevefve qui auoitavoit vneune requeste à pre- senter, & la bailla au Conseillier lay pour la rapporter. — De la ieunejeune fille qui ne vouloit point d’vnun mary: pource qu’il auoitavoit mangé le dos de sa premiere femme. — Du bastard d’vnun grand Seigneur, qui se laissoit pendre à credit, & qui se faschoit qu’on le sauuastsauvast. — Du Sieur de Raschault, qui alloit tirer du vin, & com- ment le fausset luy eschappa dedans la pinte. — Du tailleur qui se desroboit soymesmes, & du drap gris qu’il rendit à son compere le chaussetier. — De l’Abbé de Saint Ambroyse, & de ses moines, & d’autres rencontres dudit Abbé. — De celuy qui renuoyarenvoya ledit Abbé auecavec vneune response de nez. — De Chichouan tabourineur, Qui fit adiourneradjourner son beau pere pour se mourir, & de la sentence qu’en donna le IugeJuge. — Du Gascon qui donna à son pere à choisir des oeufz. — Du clerc de finances qui laissa cheoir deux dets de son escriptoire deuantdevant le Roy. — Des deux poincts pour faire taire vneune femme. — La maniere de deuenirdevenir riche. — D’vneune dame d’Orleans qui aymoit vnun escolier, qui faisoit le petit chien à sa porte: & comment le grand chien chassa le petit. — De Vaudrey, & des tours qu’il faisoit. — Du gentilhomme qui coupa l’oreille à vnun coupeur de bourse. — De la Damoiselle de Thoulouse qui ne souppoit plus, & de celuy qui faisoit la diette. — Du Moine qui responoditrespondit tout par MonassyllabesMonossyllabes rymez. — De l’escolier legiste, & de l’Apothicaire qui luy ap- print la medecine. — De Messire IehanJehan qui monta sus le mareschal, pensant monter sus sa femme. — De la sentence que donna le PreuostPrevost de Bretaigne, le- quel fit pendre IehanJehan Trubert & son filz. — Du ieunejeune garson qui se nomma Thoinette, pour estre re- ceu à vneune religion de nonnains: & comment elle fit saul- ter les lunettes de l’abbesse qui la visitoit toute nue. — Du regent qui combatit vneune harangere de petit pont, à belles iniuresinjures. — De l’enfant de Paris, qui fit le fol pour iouirjouir de la ieunejeune vefuevefve, & comment elle se voulant railler de luy, re- ceut vneune plusgrand honte. — De l’escollier d’AuignonAvignon, & de la vieille qui le print à partie. — D’vnuniugejuge d’Aiguesmortes, d’vnun Pasquin, & du Con- cile de Latran. — Des gendarmes qui estoyent chez la bonne femme de village. — De maistre Berthaud, à qui on fit accroire qu’il estoit mort. — Du PoyteuinPoytevin qui enseigne le chemin aux passans. — Du PoyteuinPoytevin, & du sergent qui mit sa charette & ses beufz en la main du Roy. — D’vnun aultre PoyteuinPoytevin, & de son filz Micha. — Du gentilhomme de Beausse, & de son disner — Du Prebstre qui mangea à desieunerdesjeuner toute la pitance des religieux de Beaulieu — De IeanJean Doingé, qui tourna son nom par le comman- dement de son pere. — De Ianin, nouuellementnouvellement marié. — Du Legiste qui se voulut exercer à lire, & de la ha- rangue qu’il fit à sa premiere lecture. — Du bon yurongneyvrongneIanicot, & de Iannette sa femme. — D’un gentilhomme qui mit sa langue en la bouche d’vneune damoiselle, en la baisant. — Du coupeur de bourses & du Curé qui auoitavoit vendu son blé. — Des mesmes coupeurs de bourse, & du PreuostPrevost la voulte. — D’eux mesmes encores, & du coutelier à qui fut coup- pee la bourse. — Du bandoulier Cambaire, & de la responce qu’il fit à la Court de Parlement. — De l’honnesteté de monsieur Salzard. — Des deux escolliers, qui emporterent les cizeaux du tailleur. — Du Cordelier qui tenoit l’eau aupres de soy à table, & n’en beuuoitbeuvoit point. — D’vneune Dame qui faisoit garder les coqs sans congnois- sance des poulles. — De la Pie, & de ces piauz. — Du singe qu’auoitavoitvnun Abbé, qu’un Italien entreprint de faire parler. — Du singe qui beut la medecine. — De l’inuentioninvention d’vnun mary, pour se venger de sa femme.