Alfred Foray 23-05-1916

Hopital auxiliaire N°15 le 23 Mai 1916 Ma chère petite femme Je suis en très bonne santée si je peut m'exprimé ainsi. je ne ressant plus rien du tout c'est pas que je suis toujour couché peut être bien que si je m etait lever pour faire des efforts que je resentirais encor que Je suis pas si solide que ça supure toujour un peut la soudure n ai pas encor bien solide pour moi je pourrait bien m' ens en convalessance maintenant s'il aimer vous mieux partire en convalessance pour un mois et demi maintenant que de 15 jours pour un mois je partirais de suite Mais assez de paroles en l'aire c'est pas encor le moment heureux je ne suis encor pas J'ai pensé a une chose hier qui pourrait m'être utile dans quelques temps. Je Il fait une chaleur etoufante ici on ce dirait au mois de Juillet Milles bons baisers de votre cher absants Alfred Je termine pour aujourd'hui ma chère femme je te récrirai demain aurvoir a bientot. Je vous embrasse tous les deux bien tendrement Alfred