Anne-Marie Gigon 05-05-1916

vendredi 5 mai 1916 Je suis contente que tu a recu ton mandat tu ma dit plusuier fois que tu avait écrit a Eugénie et a papa il ma dit quil nen avait jamais Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu la 4 qui ma fait beaucoup plaisir je sui toujour contente que tu est toujour en bonne santé tant qua nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je désire que ma lettre te trouve de même Jai a te dire que cest bien trisse car maman est tombé parlysé de la bouche ont ne la comprend point a parlé et elle ne peut plus mancgé elle etait venue chez Aimée pour faire son pâque et elle était resté car elle ne voulait plus retourné a la mau vier je ne sais pas se quelle avait eu mais elle ne voulait pas retour né elle navait pas lair daimé sefdavi cest peut être des idée de monde dâge si bien quelle est resté chez Aimée mais elle ne resteras pas la car elle nest pas dans la position de pouvoir lavoir car elle peut resté au premier moment et être seul je suis déja bien enpeine se que elle deviendra toute seule cest bien trisse pour elle ont a envoiyer une dépéche a papa il sest envenue ont co lui a demandé ou elle aime bien allé elle nous dit quelle veut allé a Mongerval je lui ait demandé si elle voulait venir chez nous ont comprend bien quelle dit quelle veut allé a Mongerval mais papa dit quil nest pas capable den avoir soin car il naime point a être par la maison et il nest point abitué a faire la cuisine tout cela sa lembète beaucoup car il dit quil entant tout a fait dur et il ne la comprend point il aime mieux que Marie Louise la prend et il restera chez elle elle auras soin de maman et puis papa qui aidera par dehors sa lui déplait beaucoup car il dit que Eugénie a grand besoin de lui et puis il si plais tout a fait bien sa lembète de reve nir chez elle il dit que il est bien mieux chez genie je voulais bien prendre maman mais elle ne veut pas venir chez nous elle veut être a Montgerval elle ne veut pas retourné a la mauvierre une idé quelle a Mon frère ma écrit le même jour que toi je ne sais pas si ta écrit il est évactué de sur le front il est dans une hopi- tal dans la charende inférieure il a voyagé il dit quil est cont- ent dêtre blessé car il va passé un petit moment plus heureux que dans les tranchés je tavait dit que tu avait un collit de partit jai était pour le payé aujourdui elle ma dit quelle avait oubliyé cela mais elle ma promis quelle ten envoyrait un demain matin qui est samedi on a fini nos pomme de terre aujourdui apres midi je me suis apersu que lon avait un fut de cidre qui coulé ont a etait obligé de le tourné un peu car il coulait sous une «torche» ta femme qui taime et qui pense a toi AM Gigon