Anne-Marie Gigon 06-01-1916

La Mézierre Le 6 Jeanvier 1916 Mon cher Jean Marie Je tecrit ces quelques mots pour te donné de nos nouvelles. ont est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma lettre te trouve de même cher mari sa ma fait grand mal au coeur quand tu ma envoyer cette nouvelle car cest bien trisse pour toi de quitté si loin de nous pour nous aussi je tasure J ai passé un trisse jour de lan car jai beaucoup plueré cest ce qui me trascasé le plus cest que je ne tavait rien envoyer. moi qui avait une boité de beurre de faite toute prête mais J ai recu une lettre dimanche davec Eugenie en me disant que tu avait soupè avec eux Jeudi au soir et puis elle me dit quelle ta fait une boité de beurre et de la saucisse tout ce quil te falait pour ton voyage. mais de largent tu aurait du lui en demandé davantage car cela ne ten faisait guerre. cela ma reconsolé un peu car je pensé que tu aurait enduré misère si tu navait rien eu J ai recu ta carte je lai reçu le 5 et ta lettre ensemble et tu me dit que tu vas encore ailleur J ai été bien contente de recevoir de tes nouvelles cas si tu savait comme J ai trouvé le temps long de puis que tu est parti de renne car comme tu été la, je savait bien que tu nétait pas bien loin de nous mais aprésent sa nest plus pareille. mais que veut tu Je suis obligé den prendre et den laisé car je ne pourré rien faire car je nauré Jamais cru que tu aurait quitté si loin car quand tu tenvint le dimanche Je pensé bien que lon aurait fait la bonne année ensemble. mais sa ma bien traï il faut esperait que tu a le bonheur de nous revoir un jour et nous aussi quand tu auras besoin de quelques chose il faut me dire Je tenvoirait tout ce que tu me demendera ou bien Je ne pouré pas. il faut que tu mecrit aussi souvent que tu pourras car je nait plus que cela pour me reconsolé car cela me fera grand plaisir de recevoir de tes nouvelles. J ai a te dire que lon a fait le reste du blé avant le premier de lan. mais par du vilain temps. mais que veut tu il était temps de finir Je te dit aussi que lon a tué la vache mais elle a était toute perdu on a en a pas retiré un petit morceau elle etait complètement perdu elle naurait pas duré bien longtent car on ne pouvait pas en voir une plus abimée. cest bien enbètent pour celle qui etait auprè delle comme celle qui est sorti delle. Je croiré bien que sa tournera mal J ai a te dire aussi que lon a soustiré on en a fait 14 barriques et 2 pour Marie Louise Thuaux. on en a encore le petit fut de 3 barrique qui est pré la porte mais je nait point envie de lui bité car sa ne se trouvérait pien juce car le fut ne serait pas plien. on serait obigé de le finir denplir avec de lautre tout cela sa ferait comme si netait point et puis sa fait beaucoup de perte cette année car il y a beaucoup de lie. pierre Larché dit qui navait jamais vue plus de deché, on a moulue un marre mardi et puis mené ces barriques on tachera de nen meudre un autre demain sa sera le reste de la coure il ny aura plus que le bédange. Je ne voit pas autre chose a te mettre pour le moment. que de te dire que je prie le bon Dieu tout les jours et aurelie aussi quil te protège et quil te conserve et que lon a le bonheur de sent revoir au plus vite. Je fini ma lettre en ten brassant de loin de tout mon coeur et en atendant de pouvoir le faire de plus pré. ta cherre femme qui ne cesse de penser a toi ainsi que tes cher petit enfant. Anne Marie Gigon