Anne-Marie Gigon 23-01-1916

La Mézierre Le Dimanche 23 Janvier 1916 Mon cher Jean Marie Je tecrie ces quelques mots pour te donnée de nos nouvelles et pour en recevoir des tiennes. on est tous en bonne santé excepeté Françis qui est tout a fait enrumée. il ses passé plusuier nuit je croyer que sa laurait étoufé il ne cessé pas de tousé. javait grand peur quil aurait eu dautre chose mais je croi que sa ne va être que la rume. Aurelie a été bien enrumée aussi elle mais sa commence a se passé en fin je sui contente que tu est toujours en bonne santé et je desire que ma lettre te trouve de même. tu me demande si Joseph guinard est encore a renne oui il dit qui ne le reformeront point il sen vien tout les Dimanche il dit que ceux qui sont resté a Renne il dit quil leur en ont Joué beaucoup tu me dit que tu na guerre de papier je ten nen voit un collit car si tu pouvait men voyer de tes nouvelles plus souvent je serait contente car J ai reçu ta lettre samedi mais je tasure que jetait deja bien tracassé car sa faisait 10 jours. que jai trouvé le temps long et surtout que tu est si loin si tu peut mécrire plus souvent ecrit moi cela me desennuy. on a mené le terrier dans le courtie du puit. mais on a pas pu mené le fumier car il a fait du mauvais temps. on a tarrassé lavoine J ai était parlé avec le maire aujourdui il ma dit que il y avait une requisision pour le 12 février et je la menerait car sa débarasera le grenier on pourra battre la graine de trèffe et puis la plui qui tombe partout le grenier tant quelle sera plus vite partie tant mieux. il ma donné ma feuille comme jetait acépeté pour touché la locasion je pourait aller touché la prochaine foi qui sera le 14 février J ai été voir guilmois aujoudui il est toujours apeu prè le même, mais il est bien faillie cest Monseuier Michel qui y vient aprésent car il le veut, mais il ne lui donne rien que du lait a boire car il voit bien que y ni a plus rien a faire. Madeleine me dit que cest a émondé sur la petite pré a bonhomme faudra til lémondé. Je nai pas encore était payé J auré était samedi si françis navait point été malade mais je tacherait di aller samedi prochain. la femme a fauchou est venue payer aujourdui. on a etait aux service a Pierre vetil mercredi il y avait beaucoup de monde. je ne voit pas autre chose a te mètre pour le moment Je fini ma lettre en ten brassant de loin est en attendant le moment de pouvoir le faire de prè ta femme qui ne cesse de penser a toi et ainsi que tes enfants. Anne-Marie Gigon Jule Lebreton est partit aussi lui dans le pas de calais il na était que 2 jours a fougère.