Catalogue OAI du consortium CAHIER

Anne-Marie Gigon

Anne-Marie Gigon 09-02-1916

1916
20172018
Giancarlo Luxardo (édition)
Praxiling, UMR 5267

La Mèzierre le mercredi 9 février 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ton aimable lettre qui ma fait bien plaisir surtout que tu me dit que tu est toujours en bonnes santé, et que tu ne te fait pas trop de bille, car puisque il faut tu que tu est la, cest a toi de ne pas trop te tracasé si tu peut. pour nous on est pas malheureux pour le moment tant que lon aura sa san té sa ira encore on ferait toujours le plus grand jusque au mois de mai mais après si ce nest pas fini sa sera trisse par les fermes. mais que veut.tu il faudra bien duré il y en a encore qui seront malheureux avant nous on est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma lettre te trouve de même J ai reçu ta lettre le 9 et je ten refait une aussitôt car j arive de lenterment a bonne tricoaut ces bien trisse aussi elle sest morte bien jeune a 44 ans elle na pas été longtent malade huit jous. mais je fro profite du moment pour te faire ta lettre aprè midi car il fait du sale temps la pluis tombe et je va être obligé daler au bour de la mézierre pour parlé avec le maire pour lavoine car on doit la livré vendredi matin a 9 heure et puis on a des sac qui sont trop petit il faut que lon en met 142 livre et on en a trois qui sont trop petit lon ne peut en mettre que 132 dans ces trois la je vais aler parlé avec lui et lui demen dé comment il faut faire sa La plui tombe partout le grenier le couvreur me dit toujours qui va venir et il ne vient tout de même point je saurait que boulier voudré venir je le demen derait sa sera pareil il ont trop douvrage, sa perd tout car sa tombe partout je tai envoyer une lettre le 6 en te disant que Jean Louis Guilmois etait mort je pense que tu la recu. pour la visite des auxilierre ont a vu sa sur les journaux mais cest il pour vous paser dans le servise armé je ne comprend pas vrai bien ce que cela veut dire. Mon cher Jean Marie je voudrait bien voir la journée arrivé ou on aurait le bonheur de se revoir car si tu savait comme je trouve le temps long dêtre si loin les uns des autres Je fini ma lettre en ten- brassant de loin et en attendeant le jour davoir le bonheur de pouvoir le faire de plus pré ta femme qui taime et qui ne cesse de penser a toi A M Gigon ainsi que Aurélie et Francis tes cher enfants qui pense toujour a toi Francis dit toujour et que tu vas arrivé tantôt et que tu va lui aporté des gataux il ne faut pas que lon lui dit que tu est a la guerre il ne veut pas tu est a renne et tu va arrivé bientot