Anne-Marie Gigon 17-03-1916

La Mezierre vendredi 17 mars 1916 Mon cher Jean Marie Je tecrie ces quelques mots pour te dire que jai reçu ta carte et ta lettre que tu ma envoyé ta carte etait daté du 11 et ta lettre du 12 je les ai recu toute deux le 16. Jai été contente de les recevoir car sa men- bété que tu ne recevez pas mes lettres mais il doit en avoir une avant cella que tu na pas reçu je te lenvoyé le jour de lenterrement a victor fontaine je lai porté a la poste le jourla elle devait être daté du 28 ou du 29 car je tavait marque desus la Mort de victor fontaine et je la fit le soir davant javait mit un billet de 5 fr dedans J en ai une danvoiyé Le dimanche 12 mars ou y a un billet de 5 fr dedans je ne sait pas si tu la recevera cella Je suis contente que tu ma dit ou faire le semies de lisette car je suis inosente. les pomme de terre ont fera tout cela dans le champ subois je suis contente de savoir. je tavait dit sur une des lettre que je les tai envoyé le prix que je vendait les cochons et se quil pesé mais je ne sais pas si tu a reçu cella je vais te redire en tout car je veut te dire tout com- ment sa va je les vendait 19 sous la livre et il pésé 505 livre payable il y a 3 semaine passé de mardi mais apresent il valent 20 sous la livre jen ai acheté 2 petit qui etait gros comme rigolo je lai payé 146 fr il couté bien 30 la livre, tu me de mandait si les navets du fraiche etait bau oui il ne sont pas vilain mais la plui tombe tous les jours cest plein deau par le champ on est pas capable de mètre le cheval a les monté du bas du champ car il sen bourberait sest tout afait moulyier car tout les jours la plui tombe ont a eu une belle journée la journée que je tai envoyé ton mandat aujourdui il na pas encore fait bien vilain ont a semé la sendre sur le treffe ont a Batiste Guédé a couvrir depuis le temp quil pro- metait car il en avait grand besoin il finira demain sil fait du temp sur létable sa lui a passé du temp car cetait joliment découvert la plui tombé partout. J ai a te dire que Jean Guedé et Maturin Lecoq sont arrivé en permisions de 8 jours. Je tavait marqué sur lautre lettre que jaurait bien voulu que tu te serait fait tiré en photographie car ont serait content de te voir Le petit Francis ne tavait jamais tant demandé comme se soir comme jarangé le soupé le voilà qui est venu a moi et qui ma dit maman je voudrait Papa et il ne vient point il sest envenu aporté des che- mise et il ne senvien plus, je le vou drait et le voilà de se mètre a plue rait et de te demandé jucqua temp quil ne sest endormi je ne lavait jamais vue comme cela Aurelie voudra- it que tu lui envoirait une bague si tu en envoi une il faudrait en envoyér une pour Francis car quant il en voira une a sa soeur il en voudra aussi lui. Aurelie est bien enrhumé. ont est tous bientot sa nest que la rume. Je fini ma lettre en tanbrassant de loin et en attendant le moment de pouvoir le faire de pré ta femme qui taime et qui pense a toi ainsi que tes enfants. A.Marie Gigon