Anne-Marie Gigon 01-05-1916

Lundi 1er mai 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu aujourdui je suis toujour contente quand je recois de tes nou velles surtout que tu me dit que tu est toujour en bonne santé tant qua nous on est tous en bonne santé pour le moment et je désire que ma lettre te trouve de même pour les auxiliere javais parlé cela au maire le jour de pâque je ne sais pas si cest ocqupé de cela je nai pas parlé avec lui depuis puique cest comme tu me dit je donnerait un petit mots a Auré lie pour lui porté demain matin pour lui dire que si sa nest pas envoyer quil faut laisser cela tranquille puisque tu crois que sa ne servirait a rien et si sa vous fait mal voir et que sa ne sert a rien je vais laisser cela tranquille Jai a te dire que Lebreton de la fontaine et puis Aimé Biet sont arrivé pour 6 jour ils ont arrivé tout les deux ensemble il se sont trouvé a Paris en décen dant du chemin de fer ils sont apeu près les même il nont guerre changé il y a 9 mois qui ne cétait point envenu a lautre coup il etait arrivé avec fauchoux mais il y a bien 2 mois que fauchoux sest envenu il a émondé son bois mais ils nest pas fagoté les notres sont fagoté tout de même mais il ne sont pas encore mit en mats Pierre Larché nest plus mala- de il na été qunne journée dans le lit Dieu merci car ont na pas besoin dêtre malade il y a de louvrage pour tout ceux qui sont restait pour le temp il fait chaux et puis cest de lorage car voilà 2 jour quille tonne et puis aujour dui sa a tombé pas mal dur je suis contente que notre orge et faite car le courtie massé la et vrai mouillé elle netait pas faisante car la plui avait tombé trop cette hiver la terre navait point murie on la fini Dimanche le petit Pierre la roulé et puis madeleine qui a paré la ras que lon a fait il etait temp de finie car la pluie est venue aussitot on na plus guerre de Dimanche est obligé de travaille le Dimanche comme tout les jour car ont narriverait pas ont a roulé et hersé notre grain le dimanche et le lundi de pâque madeleine a roulé toute la pré midi ont auras beau faire il en resteras beaucoup a faire mais que veut tu cest pas la peine de se tras- cassé pour cela sa ne servirait a rien. Jai recu tes deux lettre une dimanche et lautre aujourdui. Je fini ma lettre en tambras- sant de loin et en attendant le moment si désiré de pouvoir le faire de plus prè. ta femme qui taime et qui pense a toi Anne Marie Gigon