Catalogue OAI du consortium CAHIER

Anne-Marie Gigon

Anne-Marie Gigon 07-05-1916

1916
20172018
Giancarlo Luxardo (édition)
Praxiling, UMR 5267

Le Dimanche 7 mai 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu hier qui etait samedi que tu avait fait Jeudi tu avait mit un timbre elle a marché plus vite quelque fois que tu voudrait quil marcherait plus promptement tu naurait rien qa faire cela comme ca Je suis toujour contente que tu est en bonne santé tant qua nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma lettre te trouve de même je tavait dit sur une lettre que maman etait malade quelle etait resté chez Aimée Jai etait la voir aujourdui elle est apeu près la même mais elle est bien faible car elle ne prend guerre et elle ne mange point elle ne fait que boire et puis elle veut boire du cidre sa lui va mieux mais elle est trop faible il faudrait quelle aurait rien que du fortifian Le medecin dit que sa vient de la maladie de cœur car il lui a donné une bouteillée aurait falue quelle nen aurait toujour eut elle veut retourné dans sa maison cest la ou elle serait mieux car elle serait bien plus tranquille mais il faudrait une personne a la soigné tout le temp je ne sait pas comment on feras car papa ne voudrait point resté il dit quil entent tout a fait dur et quil ne comprendra rien de ce que elle lui demanderas tout cela cest bien embètent car on a tous trop doqupasion cest pourtant bien trisse de voir sa mère dans la misère je voulait bien la prendre mais elle ne veut pas aller ailleur qua Montgerval elle ne veut plus dutout retourné chez sefdavi je ne sais pas cequelle a eu peut être des idée de monde dâge car quelque fois sa a des idée elle ne dit rien de rose mais elle na pas lair de laimé lui je ne sais pas ce que il lui a dit qui lui a déplu car il ne faut quelque fois pas grand chose moi je ne peut rien dire car je ne connaît rien si papa ne veut pas en avoir soin on seras obligé de payer une personne pour être avec elle ont laisseras pas notre mère mourire de misere elle qui nous a tout jour était si bonne elle qui a toujour fait de son mieux et qui a tant travai lé cest bien enbètant car on a guerre le temp daller avec elle car ont est tous bien ocqupé de ce temp la Aimée ma demandé pour y allé la soigné et puis faire son ouvrage mardi car ils font pour faire sa tutelle et elle navait personne pour gardé car la mère tricault nest plus la pour le moment tu me dit dans ta dernierre lettre que cest embètant que les lettres ne marche pas bien moi je trouve quil mar-che assé bien maintenant car je crois que tu recois apeu près toute apré sent et moi je crois que je recois a peu près toutes les tienne mais pour ton collit de papier a lettre tu navez garde de le recevoir car je suis allé pour le payer vendredi elle ma dit quelle nen avait point envoyer quelle avait oublyer cela je s lui ait dit ten en voyait un samedi matin Je fini ma lettre en tenbrassant de loin tu dit que tu voudrait bien nous voir mais nous aussi ta femme qui taime et qui pense a toi et tes enfants aussi Anne Marie Gigon Je la fait Dimanche mais elle ne partiras que demain cest Aurelie qui la porteras en allant a lécole