Anne-Marie Gigon 09-05-1916

La Mézierre mardi 9 mai 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a tes deux lettre que jai reçu une le 8 et lautre le 9 celle du 9 etait daté du dimanche et lautre du vendredi celle qui avait un timbre ne met pas tant de temps a venir Mon cher Jean Marie je vais te dire que jétait chez Ai mée aujourdui a soigné maman et a gardé car cétait sa tutelle auj ourdui Jai a te dire que cest bien trisse car je tavait deja dit cela sur une lettre que maman est resté malade chez Aimée et on ne peut pas la laisser la Aimée va resté au premier moment elle est bien embèté davoir Maman car elle na seullement pas ou la mêtre je ne sais pas ce quelle a eu avec sefdavi elle ne veut pas dutout retour né elle dit quelle veut aller dans sa maison quelle ne gèneras personne mais elle ne peut pas aller toutes seulle dans sa maison car papa ne veut pas rester a la soigné et puis il faudrais une personne tout le temp avec elle car cest inposible quelle est toute seule tout cela sa lui fait bien du mal mais que veut tu on ne laisseras pas notre mère puisque personne ne veut lavoir je la prendrait et jen aurait soin de mon mieux tout cela sa menbète aussi moi car on a déja du train assé sans cela mais que veut tu il ne faut pas faire de la misère a s ces parent car on ne sais pas ce que lon deviendra papa a a dire quil na rien dans sa maison ni bois ni rien et point abitué a faire la cuisine il entérre l Henrie t Tuault de la lande demain à Gévezé pour tes collits tu en a deux de partie de samedi matin un collit de beurre que jai porté a vigon et lautre que jai envoyer par la femme au R rénarc tu me dit que tu a mal au pied sa nest pas étonnant toi qui ne portait jamais de sabots chez nous Moblot sauvé est arrivé pour 15 jours je voudrais bien te voir aussi moi tu me dit quil faisait chaux par la marne par isi aussi les dernier jour mais cest jours ci cest de pluis et du vent qui nest pas chaux je vois quille fait apeu près le même temps que isi je ne vas pas ten mètre davantage car jai envie de dormirre Je fini ma lettre en tenbrassant de loin et en attendant le moment de pouvoir le faire de plus près ont te souhaite tous un grand bonjour ta femme et tes enfants Anne Marie Gigon on a commencé a coupé du trèffe Jai demandé a François sauvé du pènoc pour fauché notre treffe dici la saint Jean il ma dit quil nous le faucherait on auras rien a le raserrait Je suis bien contente car sa menbèté beaucoup car je ne sais pas comment ont aurait fait Je lui avait vendu 50 fagots sec je ne men rappelle pas si je ten avait parlé pour le veaux a la genisse il nest pas vilain je ne sais pas si je doit le mètre a boire il nous forse de les mètre a boire ou bien il faut aller cherché un certificat du maire pour pouvoir le vendre car il ont a dire que les vaches manqueront