Catalogue OAI du consortium CAHIER

Anne-Marie Gigon

Anne-Marie Gigon 14-05-1916

1916
20172018
Giancarlo Luxardo (édition)
Praxiling, UMR 5267

La Mézierre Le dimanche 14 mai 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu le samedi 13 mai que tu a fait le mercredi 10 mai tu me dit que tu a reçu ton collit de choco- las je tavais envoyer le collit de beurre le même jour je suis tou jour contente que tu est toujour en bonne santé tant qua nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma présente lettre te trouve de même je fait ma lettre la matinée et je vais la porté a la boite cette apré midi en allant cherché maman car jai demandé a Pierre Larche, pour venir avec moi la cherché il faudra bien que je la prend puisque elle ne veut plus être chez Rose et puis Aimée qui ne peut pas lavoir du moment ou elle est toute seule et puis prète a avoire un poupon je ne sais pas ce que elle deviendra cest bien trisse pour la carte que tu avait envoyait a Pierre Larche ils lont reçu le jour de Pâque le même jour que jai reçu la mienne il me dit lautre jour quil était bien négligent quil ne tavais pas encore répondu sauvé avait reçu la sienne le jour davant sauvé fauche notre tréffe au matin cela me fait grand plaisir car je ne suis pas capable de le faire pour le temp il fait du beau temp il est venu une orage vendredi a 4 heurre Pierre Larché venait de finir de chaérué le courtie ou sont les mouches on pensait chérué le jardin mais sa a tombé trop dur on a ramassé les chevaux et puis on na pas recommencé le samedi on na mené du fumier dans le fraiche et puis demain on continura mais je veut en gar dé du plus pourrie pour mètre dans le champ a Marie Louise Thoux pour faire un peu de maïse aprè navet on auras pas de fumier assé car on ménaige beaucoup la paille si on nen avait assé on ferais du fumier car ont a eu du nourrie il y en a guerre qui en ont tent comme nous car les 3 quar du monde ont etait bien apout de nourrie et il y en a beaucoup qui nont plus de paille il y a déjà longtent et qui nen trouve pas pour leurs argent nous on la ménage tant que lon peut pour en avoir jucque a lautre car on nest pas pré de la tenir nos vaches ont était bien soigné car on a eu du nourrie et puis il ne donne tout a fait guerre et ils nen sont pas plus grâse je crois quil sont comme empoisonné car si tu voyait comme il ont ramené de la saloperie il faut le voir pour le comprendre et je crois quil vont satorasé notre petit taureau na pas encore monté mais il a profité on tacheras de le faire monté le genisse mau blant car elle seras chaude ces jours si Je fini ma lettre en tembras- sant de loin et en attendent le moment si desiré de pouvoir le faire de plus pré ta femme qui taime et qui pense a toi Anne Marie Gigon et ainsi que tes enfants qui te souhaite un grand bonjour La lettre que tu avait envoyait a Maman elle la reçu