Catalogue OAI du consortium CAHIER

Anne-Marie Gigon

Anne-Marie Gigon 23-05-1916

1916
20172018
Giancarlo Luxardo (édition)
Praxiling, UMR 5267

La Mézierre le mardi 23 mai 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu aujourdui 23 que tu avait fait le Jeudi 18 mai Je suis toujour contente quand je recois de tes nou- velle surtout que tu me dit que tu est toujour en bonne santé tant qua nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma lettre te trouve demême maman est o apeu pres la même elle nest pas pire je lai purgé hier matin sa la affaiblie elle ne se levit point hier car elle se trouvait flaible Mon cher Jean Marie il ne faut te faire du mal ni te trascassé pour nous car ont est encore bien plus heureux que toi car on cho couche dans un bon lit on se délasse mieux que vous et puis si on na besoin de quelque chose on a apeu pres ce que lon veut sa nest pas comme vous qui navait rien que ce que lon vous envoi cest ce qui y a de plus malheureux cest que tu ne recois pas les collit de beurre que je tenvoi je ten ai envoyait un autre je ne sait pas si tu la reçu tout cela me fait bien du mal de te voir si loin de nous a enduré de la misère et de pas savoir quand sa finira tout cela cest tout demême bien trisse ont est tous bien enuyer dune pareille exitence Jai etait demendé sauvé aujour dui pour venir fauché notre trèffe rouge des teilles a foin car il va être temp il ma dit quil tacherait de venir une journée les dernier jour de cette semaine sil avait était fauché depuis voila quelque jour sa a fené dur car il afait grand chaux ont est bien enretart avec louvra ge ont a encore de la terre a guerété dans le clos subois après navets il sont en train den gue rété chez Rose il peuvent faire les chevaux marché tout les jour on sera encore en retar quesque tu veut faudras bien duré si on navait encore le bonheur de vous voire rarivé pour une année ont nen mourrerait pas on nen feras pas plus que lon ne peut Je suis bien enpeine comment faire cela avec le veaux a la belle amour jai bientôt envie de commencé demain matin a lui donné du lait barraté je ne voie pas autre chose a te dire pour le moment Jai dit a la femme au renar de ten voyait une autre cholit de chocolas. Je fini ma lettre en tembrassant de loin et en attendant le moment de pouvoir le faire de plus près ta femme qui taime et qui pense a toi et ainssi que tes enfants on seras content davoir ta photogra- phie car on a tous envie de te voir Anne Marie Gigon