Anne-Marie Gigon 18-06-1916

Le dimanche 18 Juin 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta carte que jai recu aujourdui qui me fait touj our plaisir de recevoir de tes nouvelles surtout que tu me dit que tu est en bonne santé tant qua nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma lettre te trouve de même Mon cher Jean Marie tu me dit que tu ne pense plus que en nous quesque tu veut il faut pas te faire de la misère pour nous ont est pas malheureux cest embètent que lon a trop dou- vrage tu me dit que il faut que je parle avec le maire pour lui demandé du monde Jai était a la messe de matin et pluis Jai écouté les publication il parlé des auxilierre mais je nai pas arrivé vite assé je nai pas conpris vrai bien mais jai était parlé avec le maire Je lui ai demande ce que sa voulait dire il ma dit que tout les auxilierre depuis la classe 87 Jucqua la classe 94 ont le doit a 15 jours de permision et puis une prolon- gation après qui ferait un mois et quelque fois davantage il ma demendé ton adresse et puis il ma dit quil taurait envoyer un certificat des aujour- dui sa fait que je pense que quand tu recevras ma lettre je pense que tu auras deja reçu le certificat su tu pou- vait tenvenir sa nous ferait tout de même bien plaisir Au plaisir de te revoir ta femme qui taime et qui pense a toi et ainsi que tes enfants qui sont content davoir leur carte Anne Marie Gigon Jai cherché des piquer de lisette Jai trouvé sauvé et puis le le père Lévèque il viendront mercredi prochain il serait bien venu avant mais ils ne sont pas decidé de venir nous en refermé avant papa est venu voir maman il ma dit resterait demain par ici mais il veut retourné demain au soir chez Eugénie il a etait plusieur jour par chez Aimée elle nest pas bien forte et elle est faible Maman est apeu près la même