Catalogue OAI du consortium CAHIER

Anne-Marie Gigon

Anne-Marie Gigon 25-06-1916

1900
2018
Giancarlo Luxardo (édition)
Praxiling, UMR 5267

La Mézierre Le Dimanche 25 Juin 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu aujourdui que tu avait fait samedi je suis toujour contente que tu est toujour en bonne santé tant qua nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma présente lettre te trouve de même Mon cher mari tu me dit sur ta lettre que je disait que tu ne pense plus en nous je nai jamais pensé a te dire des choses pareilles il faut que tu ne comprend pas ou bien si cest moi qui ne mesplique pas bien sur ma lettre car tu me disait sur une de tes premierre lettre que depuis que tu était partit que tu ne pensez plus rien que en nous et moi je te disait que il ne fallait pas te faire de la misere pour nous car on est plus heureux que toi pour les permisions que tu me dit que tu ne croit par pouvoir en avoir et puis dimanche il mont dit que tu devez tenvenir pour trois mois que le maire avait dit quil y en avait trois sur la Mézierre toi et puis pierre Mégné ton consor et puis le petit tuloup pierre que il y avait 5 classe a senvenir dans les auxilierre mais peut être que tu nauras pas cette chanse la car tu est trop loin pour la levrette elle a très bien réussi la viande etait belle et bonne mais cest la mâtrisse quelle avait completement perdu il etait grand temp de la vendre car elle aurait pu crevé tout dun coup il y avait déja plusuier jour que je trouvé quelle nétait pas bien elle était trisse et puis elle avait pris a ranci je tasure que jetait trascassé avec la vache car je pensé si faut la me né a renne et puis sil elle avait eu quelque sa menbété beaucoup jai etait parlé avec la femme a chicherie elle ma dit que je pouvez bien la mené mais je me tronpé beaucoup car je pensi que elle devai faire près de 500 et elle ne faisait que 400 de viande sa fait quelle ne ma raportera pas plus g chère que guinard je ne sais pas ce qui me la payront car il mont dit que il falait que jalez réglé dimanche prochain chicherie dit quil voudrait bien en avoir toujour comme cela car elle était vrai belle et vrai bome pour le moment le temp nest guerre a la fanerie car la plui tombe tout les jours et le temp qui en a encore bien la mine on na pas encore fauché mais ont na fini de piqué nos lisettes aujourdui je ne vois pas autre chose a te dire pour le moment je fini ma lettre en tembrassant de loin de tout mon cœur et en attendant le moment de pouvoir le faire de plus près ta femme qui taime et qui pense a toi Anne Marie Gigon Maman est apeu près la même