Anne-Marie Gigon 12-07-1916

Le Mercredi 12 Juillette 1916 tu me demande si les récolle ont bien réussi il nont pas mal réussi mais notre avoine de la maille et puis près chez gille et toute versé bouscullé de tout les amain elle nest pas près dètre belle a coupé celle du champ dahaut nest pas versé Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu le 11 que tu avait fait le dimanche 9 Je suis toujour con- tente quand je recois de tes nou- velle je suis contente que tu me dit que sa va bien que ta rhume ne ta pas rendu si malade comme quelque fois Mon cher Jean Marie tu a eu bien mal la chanse tout de même et moi aussi, car si tu avait etait par ici tu aurait eu une permission de trois mois comme les camarade qui son auxilierre quesque tu veut cest bien embétent mais il faudra bien duré ces de ne pas te trascassé trop si tu peut car sa te ferait du mal et sa ne sert a rien voilà 15 jours que papa est chez nous sa nous a tout de même fait bien plaisir pour fané il est aussi capable que nous mais pour fauché sa le tire dure car sa nest plus guerre son âge il a fauché la graine de trèffe rouge et puis il a fait le tour de la prés mais il navance plus guerre car il na plus la force il va allé chez Aimée ces jours ci car elle a grand besoin aussi elle il dit quil ira voir comment Eugenie est par p chez elle et puis après il reviendras je pense pour la fanerie si avait fait encore deux belle journée on aurait etait quitte de notre foin des prés car il lui faut encore une journée de fanerie et une journée pour le mêtre en barge car le grenier est plien on en a ramassé quatre peti- te charté de la grand prés et puis deux chareté de fin de treffe sa fait 6 chartée on en a apeu près autant encore car on a toute la petite près a bonhomme tout le bat de la grande prés la oeu moyenne qui con tient 2 journée de fauche sa fait en tout comme trois journées sa nous fait de louvrage assé mais si le beau temp avait continuer on se serait presque quitte si on netait quille on se meterait a fauché les forier et a débotelé les lisettes on a encore le petie courti au puit a fauché mais jatenderait que lautre des prés est ramassé car on en a assé pour mon frère tu est enpeine si a eu une permission non il en a point eu ou bien cest depuis dim- anche car jai parlé avec sa femme dimanche et elle ma dit quil lavait vacsiné deux ou trois fois et quil navait pas encore eu de permision je ne sait pas si poura en avoir peut être que sa sera le contraire quil faudra marché dever la en plasse de senvenir. L Henrie Mai- lar est a verdun aussi lui depuis quil est retourné de permision il dit quil ne savait pas ce que cetait que la guerre avant mais il sait maintenant Jean Biet a écrit chez pierre Larché aujoudui il en dit autant tout cela cest tout demême bien trisse ta femme qui taime et qui ne cesse de penser a toi Anne Marie Gigon Maman est a peu près toujour pareille