Anne-Marie Gigon 30-07-1916

Le Dimanche 30 Juillette 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu samedi je suis toujour contente que tu est en bonne santé tant que nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je desi re que ma lettre te trouve demême tu me dit que victor Besnar ta écrit et quil ta apris la mort de pinel et de périguault je tavait écrit cela peut être que tu na pas reçu ma lettre le domestique que Eugénie a cest le gas a gacsi denais Mon cher Jean Marie sa me fait grand mal au cœur quand je pense en toi car savoir que tu est la a enduré de la misère surtout par la soif et avoir de si bon cidre a boire isi a je tasure que cest bien trisse et quand on pense dans ceux que lon aime et être separé si loin, tu me parle de tes abeille tu y pense encore, a oui tout cela cest bien trisse, car il ny a plus personne a sen ocqupé il y en a peut être en qui ont essamé que je ne les ait pas vue car je nai guerre le temp daler les voir mais il y en a une que jai vue car je me trouvé a aller cherché une seillé deau je les ait bien entendu je ne sait pas se que sa est devenu car il ont rentré dans la ruche et puis il ont resorti et je crois quil ont encore rentré a la fin Jai a te dire aussi que le petit bise a etait chaux et que le taurin la monté il fait grand chaux pour le moment sa va faire le grain murrire ont a encore toute la maille davoine a coupé mais elle nest pas belle car elle est versé comme celle du champ devant la maison lanné dernierre, on com menseras demain mais on ne seras rien que nous ces jours si ont en a dejà pour un peu de temp pour le blé si ne verse point on pourra le dracqué si venait des orage sa pourrait le versé il fait du temp bien déseschamp il faudrait de la pluis pour les lisette et pour les navets que lon a fait ces temp ci Je suis contente que tu a reçu ton collit et ton mandat car tu na pas était longtent avant de le recevoir qu je crois que sa a marché plus forre que dabitude Maman a etait plus mal ces jours ci peut être que cest la chaleur qui fait cela car il fait grand chaux Je fini ma lettre en ten brassant de loin et en te souhaitant un grand bonjour ta femme qui taime et qui pense a toi Anne Marie Gigon Jai etait a la Mézierre ce matin je disait que jaurait demandé des boches pour coupé le blé je nai pas osé y allé car je voyait tout les homme qui y etait a les demandé et cetait rien des homme des grandes ferme javais peur quil me disait quil etait promis car je y avait était dimanche il etait promis pour 2 semaine