Anne-Marie Gigon 14-08-1916

Lundi 14 aout 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu aujourdui que tu avait fait le vendredi 11 aout Je suis contente que tu a reçu ma lettre car sa me déplaisait que tu ne resevait pas mes lettres car je sait que tu na que cela de reconsolasion car je suis comme toi quand je suis un peu de temp sen en resevoir je mennuy et je menbète car je pense toujour en toi quand je recois une lettre je suis contente Je suis heureuse quand tu me dit que tu est toujour en bonne san- té tant que nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma lettre te trouve demême Mon cher Jean Marie je pense beaucoup en toi et en tout les pauvre soldat car il fait grand chaux on trouve le cidre si bon de se temp la et vous qui navez pas a boire quand vous avez soiffe tout cela cest tout demême bien triste et bien malheureux et ne point voire la fin de cette trisse guerre. Jai a te dire que lon a ramassé le blé du champ devant et celui du courti aujourdui car javait peur de la pluis car sa menasé beaucoup aujourdui je suis contente car je vais pouvoir mètre les t poulle déhors a clané Je nai point demandé les boches Jai eu Arsène gillot 7 journée et il a encore 3 journée avenir car il repar samedi matin je pense que tout seras coupé on na encore pour une bonne journée de blé a coupé on en a encore le champ supré et la petite maille a huchette. il faut que tu me dit ou il faudra que je fait du treffe rouge car je ne sait pas car je suis innosente pour tout cela Lavoine est battue a pouliche et chez ridar on na pas une grosse recolte de blé cette année Je fini ma lettre en te souh- aitant un grand bonjour ta femme qui taime et qui pense a toi Anne Marie Gigon Maman est apeu près toujour la même même