Anne-Marie Gigon 18-08-1916

vendredi 18 aout 1916 Mon cher Jean Marie Je tecrie ces quelques mots pour te donné de nos nouvelles et pour en resevoir des tienne ont est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma lettre te trouve de même Jai a te dire que notre grain est tout coupé Je suis contente mais il nest pas tout ramassé on pensait en ram- assé une bonne fois aujourdui mais ont a etait traï par lorage car on ne trouvé pas le grain sec se matin on na commencé a ramassé a 11 heure on pensé en ramassé unne bonne fois cette après midi il ne nous en aurait guerre restait mais on a était surpris par lorage car on na eut le temp den ramasé rien qune charté après midi et deux que lon navait amené avant midi sa me deplaisait beaucoup car cestait le dernierre journée que javais Arsène gillot on naurait fait une bonne journée et puis on na rien fait car quand il avue la plui tombé il a dit quil nau rait pas travaillé a autre chose sa nous a beaucoup dérangé car avant le grain était bien sec on nen a apeu près le moitié de notre blé de ramassé sil le sien qui est resté dehor perre il y en aurait beaucoup car il ny en a encore guerre de rasmasé car le monde coupé tant quil pouvait mais personne ne ram asse tout ne sont pas encore quitte de coupé a pouliche et chez ridar ne sont pas encore quitte il ont encore leurs orge il ont fini leurs blé aujourdui il y en a point de plus avancé que nous par la contré que Jean Delabarre car tout le sien est ramassé il est a coupé chez fauchoux ces jours ci il a tout coupé son blé et son orge et tout cela est resté sur la gavelle si la pluis continue elle en auras de la tournerie il y a bertine fontaine qui nest pas heureuse aussi elle cest elle qui menait ces chevaux pour draqué et rose tricault qui fait la gavelle il en on du jeu aussi eux mais je crois que breolé y va aprésent sa leurs fait tout demême un homme rose a Jean lemoine il fait tout son lien sa les avanse beaucoup bertine et toute seule avec une petite patourde sa sœur qui lui est venue faire la cuisine quant même elle peut être tranquille dehor tout cela cest bien trisse sa fait tout de même grand pitié. Je fini ma lettre en te souhaitant un grand boujour et en tanbrassant de loin de tout mon cœur ta femme qui taime et qui pense a toi et ainsi que tes enfants. Anne Marie Gigon maman est a peu près la même il faut que tu me dit ou faire du trèffe rouge et des navets car je ne sait pas je suis innosente pour tout cela je ne connais rien pour tout cela je ne connais rien