Anne-Marie Gigon 21-08-1916

Le lundi 21 aout 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu dimanche que tu a fait vendredi je suis toujour contente que tu me dit que tu est en bonne santé tant que nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma présente lettre te trouve demême Jai a te dire que victor Besnar et Eugénie sont venu nous voir hier qui etait dimanche car il était en permission de 6 jour et il ont amené leurs a anfants il ma dit que il fallait que te souhaite le bonjour pour lui il dit quil aurait bien voulu senvenir avec toi mais sa ne se trouve pas tou jour comme on voudrait on est content de sente voir mais sest embètent que 6 jour cest trop cour, sa ma fait beaucoup de mal quand tu a retourné mais tempire Jai encore grand envie que le moment est arrivé pour te voir mais je demande davoir le bon- heur de te voir resté avec moi et de ne jamais retournée, car tout cela cest tout demême bien trisse car ont entend plus parlé de la fin y paraît que sa ne finiras point, il fait du beau temp ces jours ci et il fait même tres chaux notre blé est presque ramassé on na plus rien que celui de la petite maille a huchette mais il nest pas gavelé car il y a beaucoup de trèffe dedant on nen a ramassé 5 charté aujourdui mais demain comme je tournerait large il y iront Madeleine et Papa avec le robin ramassé celui a Aimée Jai a te dire aussi que ta sœur Marie Reine a eu une petite fille la semaine dernierre cest Jeanne Marie qui nous a apris cela car elle mené sa fille pour être maraine Je ne voi plus rien a te dire pour le moment Je fini ma lettre en tanbrassant de loin et en attendent le moment de pouvoir le faire de plus près Maman est a peu près la même ta femme qui taime et qui pense a toi Anne Marie Gigon Aurelie te remercie beaucoup de ta carte elle ten envoiras une ces temp ci mais elle nen a point pour le moment