Catalogue OAI du consortium CAHIER

Anne-Marie Gigon 19-10-1916

1916
2018
Praxiling, UMR 5267Université Paul-Valéry Montpellier34199 Montpellier Cedex 5

Le Jeudi 19 octobre 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu aujourdui que tu avait fait le samedi 14 octobre et celle que tu avait fait le 13 je lai reçu Dimanche et cella que tu a fait un jour après que jai reçu aujourdui il y en a une qui a mit bien longtent avue lautre Je suis toujour contente que tu est toujour en bonne santé tant que nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je désire que ma lettre te trouve demême Mon cher Jean Marie il ne fait pas du beau temp ces jours ci mardi il a fait une vilaine journée on na tarassé de lavoine hier il a fait amoitie on na arraché des pomme de terre mais aujourdui il y ont était cette matinée mais il ont etait obligé de laissé cela car il faisait trop mauvais et on sest mit a tarrasé ont a encore pour deux journée de pomme de terre a araché ont en a un gros mochon mais sa nous fait beaucoup douvrage aussi ont nen a jamais tant eu on nest guerre avancé avec louvrage car nous voila bientôt a la toussaint ont na pas encore une lisette décourté et lavoine qui nest pas encore faite on en a encore bien pour 2 journée pierre larché finiras la sienne demain sil fait beau rose nen a encore a faire aussi et puis les lisette a ramassé ont est pas pris de faire du blé cest embétent car les chevaux ne travaille pas tout les jours hier il faisais assé beau les pierre larché voulait tarrassé son grain aujourdui il a etait mené de lorge pour rose tricault 3 mil quelle avait vendu a gévezé. lorge est chèrre elle vaut jucque a 180 fr le mil tout est chère le son vaut 140 fr le mil et il disent quil va venir a 150 fr ont na des vaches qui sont bien soigné et qui ne donne guerre car ont na beaucoup de nourrie pour le moment mais je ne leurs donnerais pas de son a ce prix la car il ne le paye je voudrais bien que tu serais sorti de cette zone car si tu pouvais avoir une permission je serais bien contente car jaurais grand besoin de toi pour tout mais si tu ne peut pas en avoir sa seras bien embètent mais il va faudras bien duré que veut tu il ne faut pas te faire de mauvais sang pour cela on feras comme on pouras tu mavais dit dans une lettre que il fallait que je demandé ou etait allé ridar du bourg jai demandé a son gas qui est a pouliche il ma dit quil était dans la somme un peu en arrierre Maman est apeu pres la même Je fini ma lettre en tembrassant de loin et en attendent le moment de pouvoir le faire de plus près ta femme qui taime et qui pense a toi Anne Marie Gigon