Anne-Marie Gigon 10-11-1916

Le vendredi 10 novembre 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a tes deux lettres que jai reçu une aujourdui et lautre mercredi mais jatendais celle daujourdui pour te repon dre car comme tu mavais dit que tu devais partire en équi pe agricole je pensez que sa aurait changé dadresse cest pour cela je jatandais a te repondre tu me dit que tu est resté sa fais que cest la même adresse je suis contente que tu est tou jour en bonne santé tant que nous ont est tous en bonne santé cest Maman qui ne va pas bien car je crois quelle ne peut pas aller longtent a ne prendre pas plus quelle ne fais car je suis obligé de la tourné dans son lit elle ne peut pas se tourné on la lève tous les jours pour faire son lit mais on la met sur un autre lit comme je fait le sien cest bien trisse quand on ne peut plus comme cela Jai a te dire que lon est entrain de faire du blé on a fait celui après tréffe mais aprésent ont est dans le fraiche ont en a encore pour toute la journée demain et il ne faudras point perdre de temp car il chérue cela de traver il dit que sa navance pas temp mais cest bien mieux car comme on navais ramassé les lisette il y a des reu de charte partout je tasure que je serais contente si on pouvais le finir demain mais je croirait bien que lon ne pourait pas car le temp nest pas beau se soir et la plui est tombante cest domage si ont ne peut pas finir car a cause de faire les égout et puis comme il est ché- rué de travez sa ne ségoute encore t moint après celui la ont nest pas prés den faire dautre car rose nen a pas une poigné de faite et cest lisette qui ne sont pas encore ramassé il y ront les finir de ramassé lundi sil fait beau mais sa na guerre bonne mine ce soir. je suis contente que tu est mieux couché car lhiver cest bien agréable avue detre au vent comme tu était tu seras peut être arrivé pour faire du blé quand on recommen seras car faudras bien sen donné le tour mais tanpire pour lautre il se feras toujour tôt ou tart mais le fraîche et bien plus embétent car cest toujour moillye. je ne voit plus rien a te dire que de te dire que je vou- drez bien te voir arrivé sa me ferais grand plaisir je fini ma lettre en tembrassant de loin et en attendent le moment de pouvoir le faire de plus près ta femme qui taime et qui pense a toi. Anne Marie Gigon