Catalogue OAI du consortium CAHIER

Anne-Marie Gigon 18-11-1916

1916
2018
Praxiling, UMR 5267Université Paul-Valéry Montpellier34199 Montpellier Cedex 5

La Mezierre le samedi 18 novembre 1916 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que jai reçu aujourdui je te repond aussitôt car tu me dit que vous allé travaillé dans deux endroit peut être que tu la receveras avant que tu est quitté de la car tu me dit que tu na pas reçu de nos nouvelles cest temp si cest ennuyent pour toi moi je recois les tiennes et je te recrie toujour apeu près le lendemain je suis contente que tu est en bonne santé tant qua nous ont est tous en bonne santé pour le moment et je desire que ma lettre te trouve de même Maman nest pas pire elle nest pas mieux aussi elle est tout afait resté car elle ne peut plus ni se tourné ni rien ont le met sur le lit qui est auprès du sien comme je fais le sien je suis obligé de la changé de côté dans son lit car elle ne peut plus se tourné et pluis de ce temp froi la elle ne peut pas séchaufé je suis oblige de lui chauffé quelque chose pour mètre a ses pied tout cela cest bien embètent ces misère qui vienne a la fin car cest pas grand chose que nous. Mon cher Jean Marie je vais te dire quil fais du villain temp hier et aujourdui car il fait grand froit et puis il tombe de la pluis qui est de la neige fondu car sa nest pas chaux je ne sais pas si cest le même temp par la ou tu est mais je pense, car sa nest pas bien loin sa nest pas pres de si loin comme la marne je voudrais bien que tu aurais une permission quand tu rentre rait car tu pourrais encore nous aidé a faire du blé car ont nen a encore que le fraiche et puis a près tréffe qui nous fais apeu près un jour edemie de fait, sa nous en fait encore trois jours a faire on na commensé a méné du fumier hier la matinée mais ont na etait obligé de laissé cela, ont na tarrasé après midi et puis cette matinée mais notre tarra cest démanché ont na était obligé de laisait cela on na a peu près encore 1 mil de blé a tarrassé mais je le ferais renmanché je tavais dit sur une lettre que si tu trouvais du bon blé quil fallait nous en envoyer mais jai demandé sauvé aujourduy pour venir en crélé un peut et je le sémerait de même Jen ait pris chez pierre larché pour finir le fraiche et puis jen prendrait pour faire la maille je prend du du datelle car il dise que sa réussi mieux après avoine car sa talle plus que lautre je vais te dire aussi que je nai encore pas grand chanse pour le moment avec l les vaches car la mirodé nest pas plus guérie quelle nétait et la fleurie qui a avorté aujourdui tout cela nest rien avue de ne pas avoir son monde si javais le bonheur de voir la guerre finir et de te voir arrivé je serait heureuse Je fini ma lettre en tenbrassant de loin et en attendant le moment de pouvoir le faire de plus près ta femme qui taime et qui pense a toi Anne Marie Gigon