Catalogue OAI du consortium CAHIER

Anne-Marie Gigon 09-02-1917

1917
2018
Praxiling, UMR 5267Université Paul-Valéry Montpellier34199 Montpellier Cedex 5

Le vendredi 9 février 1917 Mon cher Jean Marie Je repond a ta lettre que Jai reçu aujourdui Je suis contente que tu me dit que tu nest pas trop malade pour ton bras sa vas peut être duré plusuier jours Jaime mieux que tu est encore resté la que de te voir parti dans les oto car si tu resté la tu pourait quelque fois avoir des permis sions plus souvent et puis Jaime mieux de voir plus près sa ne fais rien si tu depense, plus dargent pourvue que tu nest moint éxposé. Jai a te dire que mon frère nous a écrie aujourdui il nous dit quil a eu un petit accident pas grand assé malheureuse ment car il était monté dans une échelle pour allé au cantonnement il était presque dans le haut, léchelle a glissé il est tombé et il a une épaule de déboîté mais il dit que sil avais eu le bon heur davoir le bras cassé il laurais évacué mais il lon pas évacué pour cela. il est resté a la compagnie, il dit quil fais grand froit quil glasce bien dur car quand il touche leurs vin et leurs pain cest tout glacé, cest tout demême bien trisse car il dit quil ne peut même pas mangé le pain. Je ne sais pas comment quil peuve y attendre il va en gelé beaucoup de ce temp dur la car cest toujour pareille et sa na point la mine de changé du tout. tout est fricassé dans les champ on ne vois plus rien que la terre Jai a te dire que victor lorent est arrivé pour 7 jours il est venue nous voir en allent chez morel. Je ne vois pas autre chose a te dire pour le moment que lon est tous en bonne santé et Je désire que ma lettre te trouve de même ta femme et tes enfants qui pense toujour a toi et qui ne toubliront jamais Anne Marie, Aurelie - et Francis - Auffray